La larme...

Robert Choquette (1905-1991), dramaturge et romancier québécois d’origine américaine disait que « Les larmes, c'est comme une rosée qui empêche le cœur de faner, une rosée qui l'aide à refleurir comme avant. ». Concernant les larmes, nous savons aussi ce que les Saintes-Ecritures promettent à ceux qui sont reliés à Dieu et qui sont unis à lui « Car l’Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux…Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » Apocalypse 7:17 et 21:4

Les larmes font partie de nos vies. Ce processus biologique est une manifestation d’un affect de l’âme et du corps. Le premier rejoint l’autre, le rendant ainsi concret. La larme, les larmes, eau du corps, sont souvent l’expression d’une puissance de tristesse qu’on évacue. C’est le flux de la vie triste, souffrante, malmenée, parfois en colère. Ce flux de l’âme, du cœur, produit le flux du corps, la larme.

La larme sort par les yeux. Les yeux voient la lumière. Si « la seule matière de la peinture, c'est la lumière.» comme le disait Gilles Genty, la larme l’est aussi de la tristesse tout autant que la joie. L’œil de l’âme, quand il y a absence de lumière, produit la larme. Cependant, quand la lumière l'éclaire, elle produit aussi la larme, larme de joie, larme de contentement. Ce flux de larmes est une étrange chose et pourtant si quotidienne.

Que nous puissions, que je puisse, passer de la larme de douleur et de tristesse à la larme de joie et de contentement !

"... Ne vous affligez pas, car la joie de l’Eternel sera votre force." Néhémie 8:10

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